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 Sujet du message: DĂ©dĂ© test Diablis
Message non luPostĂ©: 07 Juil 2010, 23:01 
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Enregistré le: 16 Juin 2010, 17:43
Messages: 186
Posté le 22/01/2008 12:53:45


Test Diablis

On l’attendait avec impatiente ce cerf-volant de Christian Derefat !
R’Sky a eu l’excellente idée de se charger de sa fabrication et de sa diffusion. Bravo.
Je l’attendais moi aussi avec d’autant plus d’impatiente ce Diablis que je m’éclatais comme un fou avec un proto fabriqué par Christian lui-même.
C’est donc avec beaucoup de bonheur et curiosité que j’ai pu enfin tester la version officielle.
Le test qui suit s’est fait sur trois Diablis « bruts de pomme ».

Aller zou c’est parti. Commençons par le commencement.

La Housse, noire, est sobre. Un imprimé du plus bel effet égaie l’étui : une tête malicieuse laisse planer comme une promesse de récompenses au plaisir de posséder ce cv. Voilà qui change un peu de ces housses sobres mais tristounettes. Le défi est lancé.
Cependant, combien de temps tiendra ce magnifique logo sérigraphié ?
J’ai souvenir de l’impressions sur le dacron de la quille du Next par exemple qui avait disparu assez rapidement et une housse de Nirvana ayant beaucoup souffert au frottement continuel des cv serrés comme des sardines dans ma housse.
Mais connaissant le sérieux de cette marque et la volonté d’être à l’écoute des remarques des utilisateurs, nul doute qu’un effort aura sans doute était fait sur la qualité des sérigraphies.

Sortons le Diablis de sa gangue de tissu.
> La première impression est la satisfaction de voir globalement un appareil fignolé.
> Les coutures arrondies sont belles et régulières sur des panneaux collés (double face ?) Aucune n’est de travers.
Ca me change des impressions très négatives que j’avais eu sur les Next vus à Dieppe. Certains se souviendront peut-être de mon coup de gueule sur le forum de CVS à l’époque. Ici, non, le Diablis est nickel. Parfait. On retrouve tout le savoir faire et l’art de la couture que j’ai bien connu quand je pratiquais assidûment les Nirvana.
> Une petite couture trois points serrés court le long des bords d’attaque. C’est classe et très esthétique. Cette fantaisie achève un ensemble soigné. Félicitations.
> Le bord de fuite contient un nerf de chute non réglable. Dommage. On verra en vol ce que ça donne.
> Une petite patte est cousue à l’extrémité de la pointe d’aile pour accueillir la bride de tension.
C’est très solide. Mais je n’aime pas trop ce système en général. Je lui préfère le sandow. Plus souple pour l’amortissement des variations de tension et de pression dans la voile.
Fort heureusement, un repli intérieur dacron permettra pour les bidouilleurs comme moi de percer au fer chaud à panne fine les orifices de passage pour l’élastique. Bien vu le renfort de pointe d’aile. Au moins, on aura pas les traditionnels effilochages de tissu à cet endroit.

> Parlons du nez : Il est très bien fini et là aussi les coutures sont impeccables. La découpe au fer chaud est bien propre et net. Rien ne dépasse. En plusieurs semaines de vol je ne me suis pas accroché une seule fois dans le nez.


Par contre, je ne suis pas, mais alors là pas du tout fan du matériau utilisé. Même s’il est doublé de l’intérieur. ( il me semble même triplé quand on ausculte l’intérieur du passage de la spine. ) L’impression d’esthétique et de robustesse qu’il dégage n’est pas des meilleures comparativement à nos traditionnelles sangles de sécurité. C’est sur, je comprends bien que ce nouveau matériau doit être plus facile à coudre et plus maniable sous le pied de biche. Mais tout de même…
A l’usage, et je suis souvent au sol, les frottements n’ont pas eu de fâcheuses conséquences sur le matériau. Donc, pourquoi pas. Mais je ne trouve pas ça joli.
> Les panneaux blancs et mylar sont délimités par de fines bandelettes noires surlignant les contrastes. Pour la présence en vol ce n’en est que mieux.
On remarque que ces bandelettes sont cette fois mates. Je les préfère à celles qui étaient brillantes sur les précédents cv de cette marque.
Seront-elles plus solides cette fois ? A l’usage, elles s’écaillaient et s’effritaient lamentablement. Pas vraiment joli
> La pièce de dacron cousue sur la quille est impeccable elle aussi. Le trou de la croix centrale est bien découpé et aucune présence de bavure. L’extrados est doublé d’une feuille de spi trame carrée. Excellent.
Le pourtour du trou n’a pas était surpiqué. Tant pis. Il baillera sans doute à l’usure. Un logo est sérigraphié. Même remarque que pour la housse. Je regrette l’étiquette tissu, tellement plus chaleureuse solide et de longévité bien meilleure qu’une peinture qui s’effacera de toute façon.
Dommage que l’estampillage de la marque puisse disparaître. C’était un gage de certification de provenance lors de l’achat du cv sur le marché de l’ occasion.

Conclusion 1 : c’est dans l’ensemble un très beau cv extrêmement bien fini, sans réelle fausse note. Les renforts étant eux aussi conséquents et le positionnement des wiskers précis. Bref c’est du grand art, pour moi, retrouvé dans la fabrication R’sky. Et les petits panneaux mylar derrière les vergues ajoutent une touche techno de bon aloi.

Ce que je regrette dans la présentation du DIABLIS

1/ Pas de réglage d’incidence. Ca c’est plus ennuyeux pour ma pratique. Et pour qui débute aussi puisque qui veut s’initier aux arcanes du réglage de bridages y vient forcément un jour ou l’autre…
2/ Le nerf de chute n’est pas réglable, le cerf-volant est très bruyant.
3/ Le lest collé dans la spine est trop long à mon sens. L’équilibre de l’appareil n’est pas le même que si l’on avait un lest ramassé en bas de la quille. J’en reviens toujours à ma comparaison de fonctionnement du métronome mécanique et de sa masselotte coulissante.
On risque Ă©galement une rupture de la spine en rigidifiant sa partie basse.
4/ Le velcro cousu sur la voile n’est pas assez large. Il ne permet pas la possibilité de glisser soit même des lests fabrication maison ou des lests Ateliers en cas de changement de spine.

Qu’en est-il de ses domaines de vol ?

Autant l’avouer tout de suite, je n’ai pas retrouvé dans les 3 machines usines que j’ai pilotées tout le plaisir que j’avais eu avec mon proto jaune : celui qui a m’a servi pour la vidéo de promotion du Diablis.
Est-ce la structure usine ? Un changement de mesures dans la voile ? Un bridage différent ? Je ne sais, Toutefois, ils s’en approchent tout même de façon assez convaincante, c’est juste différent…

Diablis et précision:

Après la satisfaction d’avoir eu un très bel objet dans les mains, le voilà en l’air traçant ses premières courbes et angles. Hummm, premières sensations de glisses sympathiques avec une présence en main consistante, sans exagération, mais procurant une tension musculaire raisonnable et détendue. Sourire. Voilà une machine qui n’aura pas peur des vents soutenus.
Pour ceux qui connaissent, c’est un compromis habile et judicieux entre la puissance du Nirvana et la douceur de l’Akuji. J’aime.
Je le trouve même plus précis que mon proto. Les déplacements du Diablis sont réguliers et il ne prend pas vraiment les rafales. Les virages peuvent être serrés, il tourne presque sur sa pointe d’aile. On peut faire varier sa vitesse d’évolution, il s’accélère bien.

Particularité : Ne vous attendez pas à posséder un cv stable et facilement scotchable sur ses pattes lors d’un stop ou d’une dévente. Il par derechef sur le dos. Le Diablis demande du doigté et de la maîtrise dans ses mouvements. Il faut être vigilent sur les spikes et les posés deux pointes. Et les chose hélas ne peuvent pas être améliorées car on ne peut pas jouer sur l’incidence. C’est donc, le pilote et l’habitude qu’il en aura qui fera la certitude d’un poser deux pointes net et parfait. Maître mot : garder tendue la ligne qui ne fouette pas, gestes courts.

Diablis et freestyle :

Par contre, dans le domaine du freestyle c’est un cerf-volant qui décoiffe. Sa capacité à déventer dans ce domaine de vol est un atout imparable.

Ce cv est capable de tout et de bien plus. C’est globalement ce qui ressort généralement à la fin d’une séance. Mais comme toute chose il faut aussi envisager de travailler l’appareil pour en extraire un pur plaisir charnel. Avez-vous eu déjà la chaire de poule après avoir exécuter une figure. Non ? Alors allez tâter du Diablis.

Le freestyle classique, vous vous en doutez bien, après avoir visionné les vidéos proposées ici et là, que ce Diablis est capable de très belles évolutions et fantaisies en tout genre. Il adore les cabrioles.
> Les Axel sont propres, variations possibles entre : des Cascades lentes où l’extrados est bien visible et des Cascades rapides dont la relance se balance dès la verticale.
> Des Fades qui tiennent longuement, des Tortues calées avec Lifters possibles, des Ours faciles, des 540 léchés eux aussi susceptibles de variations de vitesses, des Wapdowap avec
posés francs sur les lignes avant déclenchement de rotation, des Yoyos « in the nose » même avec seulement 10gr : en un temps, ou deux temps (un peu moins évidents), les Backspins ou les Cascades de bs ne sont qu’une formalité, les Slots et variations Yoyo, les Yoyo540 simples ou double se rentrent comme il faut ; les lignes solidement accrochées aux blocs yoyo. L’Hélice se fait bien aussi.
>… etc, ect, ect, ect, ect,…. Bref on n’en finirait plus tellement la liste est longue, riche et facile d’éxécution.


Non, en fait, ce n’est pas de ça dont je voulais vous entretenir…En fait, le Diablis s’impose dans sa modernité et par ses capacités à dépasser le freestyle. C’est la première fois que j’ai en main un cv dont les seules limites sont celles du pilote. Tous les axes sont exploitables et toutes les combinaisons possibles pour peu que l’on ait un peu d’imagination et de savoir faire.
Il en produit bien plus pour qui se donne la peine de le travailler efficacement. Ce cv est l’un des rares à panacher l’ensemble des figures dites modernes. Il peut tout. Et des figures antinomiques par essence : rotations à plat et cyniques (vidéo).
> Comme certains de ses concurrents il fait de magnifiques Lazy avec ou sans enroulements Yoyo, des Ours améliorés déconcertants de facilité, les FlapsJack multi tours sont nerveux et majestueux. Un fouetter sec et il fait deux tours tout seul. Les cascades de lazy de deux tours se font ; par contre il faut bien saisir le moment de redresser car il est parfois un peu rebel dans la reprise de la rotation Lazy suivante. des Crazy placés bien à plat tournant à volonté lentement ou rapidement. On peut le coincer à la fin d’une rotation pour le relancer dans l’autre sens toujours en Crazy. Les Yofades sont bien plus faciles qu’avec le TC. Le Diablis peut en enchaîner deux sans problème… les Deads et variations qui s’enchaînent avec douceur et précision (vidéo) Ses possibilités en rotations dos est excellente. Le Deadyof+ (vidéo) se fait facilement et on peut doubler le yofade avant le poser, un régal ! le Cobra (vidéo CeltiX) se renverse lentement : attention à bien être disymétrique des deux mains dans le déclenchement du passage dos, les YofadeHop se redressent tout seul ( même figure que le HoulaDance (vidéo), mais en ne prenant que le premier bs pour décoller en Yofade). Je n’ai pas essayé la Bagouse encore.
Je n’ai pas eu non plus le temps de tester le passage enchaîné « Sortie Yoyo to Crazy coptère ». La figure vue sur le net est très belle. J’aime. (Je la rentre avec d’autres cv) nul doute que le Diablis en est capable.

Vous l’aurez compris, le Diablis permet aux pilotes de s’adapter rapidement à l’évolution inéluctable du freestyle et à ses nouvelles figures tant il est actuel. Il est aussi précurseur d’un style débridé qui marquera son temps comme l’Akuji (ma référence en free) l’a fait.

Quelques regrets tout de même, nul n’est parfait en ce bas monde dit-on !

1/ Le cv est très bruyant. Il semblerait que les suivants auront un nerf de chute plus tendu. R’Sky a modifié la production.

2/ Les Taz ne sont pas aussi faciles que ça.
Même si on en réussit. Il est très en bascule sur la fin de sa rotation et je me mets dans les lignes assez souvent.
> Je vais m’étendre un peu sur ce phénomène qui me gène finalement énormément.
C’est vrai que mon geste n’est sans doute pas dans le timing nécessaire à cette version du Diablis ou tout du moins peut-être pas adapté, sauf que sur mon proto jaune le Taz passe bien et facilement à tout coup.

Dans le doute, j’ai fait essayer le Diablis usine tout un après midi à mon ami Stéphane Pautrat, pilote de compétition en son temps, donc pas un manche, et un pilote plutôt fin qui s’est classé premier sur une manche en Ile de France. Il a eu les mêmes soucis que moi sur les Taz.

C’est en cela que mon début de test pointait une différence entre mon proto jaune et le Diablis usine.
> Le Diablis passe trop souvent en bascule quille quand le vent est soutenu. Ce qui fait que l’on se retrouve systématiquement en Twix. Heureusement on s’en sort en passant par cette figure mais ce n’est pas le but recherché.
> On a donc un certains nombre de combinaisons sympas utilisant les Taz, Slot, Axel, Comète (et dans un ordre libre) qui ne sont pas sécurisantes du tout. Même chose pour, par exemple réaliser le Papillon, (Backspine-Pancake-540-retour bs et alternance symétrique des sens de rotation) le Diablis passe difficilement la rotation à plat du 540 de suite après le Pancake lancé.

RĂ©flexions :
Je crois que la combinaison du P200/P300/ et lest 15gr n’est pas une bonne idée. Je n’ai pas du tout retrouvé dans les Diablis usine ce bel équilibre des rotations à plat flottantes de mon proto jaune tout en carbone de 6. Et qui a fait aussi mon plaisir de vol du Cosmic TC par exemple.
On sent bien, au pilotage une « lourdeur » du cv et un contrôle délicat quand les rotations ou les bascules Yoyo sont lancées.
Je préconise de mettre soit tout en P200 soit tout en P300 parce que le panachage ne m’a pas du tout convaincu.
Du coup, j’ai passé mon Diablis usine tout en P200. C’est bien plus agréable de pilotage en sensation de légèreté et de contrôle. Fini les bascules et les mouvements intempestifs partant trop vite. Un régal même si les taz ne sont pas encore parfaits.
Certes, l’idée de rigidifier les pointes d’ailes pour gagner en plage haute de vent est compréhensible mais change radicalement le centre de gravité du cv. Je n’aime pas.

Ceci dit, pour les pilotes qui ne sont pas obnubilés par le taz comme moi (je vais me soigner je vous le promets), le Diablis est une machine du tonnerre.

3/Vigilance sur les comètes : bien tenir en tension la ligne qui ne fouette pas de manière à ne pas passer en tortue.

4/Rotations Backspine après un Yofade pas commodes : pour réussir les Backspines après le Yofade il faut bien placer les lignes sur les bord d’attaque. Est-ce du au bridage ?


Conclusion :
Le Diablis est un formidale outil de travail pour les agités du freestyle comme moi.
C’est devenu mon cv de prédilection quand je veux tester une idée car il a une telle facilité de dévente qu’il peut être mis dans n’importe quelle position à la demande.
> Ses bascules avant–arrière sont une arme redoutable. Je suis persuadé que l’on arrivera à faire faire de véritables mouvements d’enroulements de yoyos aux cerfs-volants. Le Diablis ouvre la voie. Les quelques essais faits sont très prometteurs…
Evidemment cela peut ne pas plaire. Mais fort heureusement, il sait être très sage car ce cv est bien précis, doux en déplacement, obéissant en trajectoire et ne développe pas de traction excessive. Il convient donc à une pratique calme et classique du cv. Pour les adeptes du ballet et autres prestations plus traditionnelles, seuls les posés seront à surveiller…
Personnellement, pour le freestyle, en usage confortable et plaisant,paradoxalement, je verrais plutôt le Diablis pour des vents jusqu’à 15km pas au-delà car sa mise en déséquilibre en taz est quasi systématique en pleine fenêtre. Le plaisir s’amenuise rapidement dans les vents soutenus sur cette figure. Je l’ai utilisé jusqu’à un bon 4bft. D’ailleurs la vidéo du SleepYo est fait dans un vent rafaleux : 4bft à l’anémo.
Moralité, ce Diablis envoie sacrément et procure un freestyle remarquable.

Ah tiens, je n’ai pas parlé du rapport qualité/prix. Compte tenu de ce qui précède vous imaginez sans peine mon avis. R’Sky, a introduit là une belle innovation sur un concept : un fabricant/un concepteur reconnu et, tour de force étonnant, a obtenu un prix de vente raisonnable. Un achat permis au plus grand nombre. Merci. Les quelques manques comme la bride d’incidence ou la bride anti prise de quille, ne grève pas finalement le compromis qualité/prix fort judicieux.

Dépêchez-vous, le futur c’est un Diablis tout de suite…ou jamais.

Bons vols Ă  tous.
André.

Ps du 22/01/2008 ce jour.

J'ajoute une autre constatation, faite ce week-end à deauville avec mon proto rouge monté tout en P300 (vergues 5pt) est aussi plus équilibré par vent soutenu (4bft de vent sur la plage) Le cerf-volant est plus agréable à piloter avec cette structure qui confirme ma proposition de ne pas panacher. Le Diablis est homogène et dynamique et le pilotage sécurisant. Toto76 a pu également se rendre compte des nuances. Il confirmera ou pas s'il le désire. Le test reste ouvert. C'est ça principale vocation.



André



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